mardi 10 novembre 2020

Les mains courantes

Je me baignais alors
Dans la rivière de la Cère
Au milieu des poissons d’argent
Ruisselante resplendissante
Au soleil vert de la montagne
Je chantais les airs de Méhul
En suivant avec confiance
De méchants frères que j’aimais
Puis je toupinais dans l’eau morte
Vaisselant mon pauvre bagage
Et vite j’allais me cacher
Pour lire pour étudier
Sur des occasions de fortune
Tachées des innocentes plumes
Des histoires si musicales
A ma langue incarserrée
Le dimanche à la campagne
On allait danser pieds nus
Emportant les souliers
Et une pièce dans la poche
De la jupe plissée
Je dansais à robe volante
Oubliante jusqu’à minuit
Et rentrais à pattes de mouche
Tête perdue dans les refrains
Les pieds posés sur la fenêtre
Sans dormir .
 
16 juin 19

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

les envois de dieu suite

  Les envois de Dieu   https://www.cjoint.com/c/NDuiHdv1oi2 Oui heureusement je reçois des envois de mon Dieu A l’instant où je veux e...