Une loutre de belle taille
De la race MZ22
Celle qui se nourrit de versaille
De rimaille
Elle me dit en clignant de l’œil
Tu nages en eau stagnante
Of course
Je stagne dans l’eau coulante
Elle se mit à frétiller de la queue
Non pas moi m’écriai-je
Elle m’avait pris pour une outre
Une salsepareille
Miserere
Agnus Dei
Je me faufilai dans la crique
Et crac
Le varan peu commode
Sortit sa langue perfide
Holà madame la belette
Ce logis est lit-vide
Ne vous méprenez point
Je viens avec mon héritage
Mettre de l’ordre en ménage
Il s’étira sur son banc
De sable blanc mouvant
Je sortis sur le bout des phalanges
Cnémides assorties
La loutre était partie
A Montluçon nul doute
Par navette spéciale
L’ayatollah du coin
M’offrit un siège suzerain
Dans son palais torpide
Vite je révisai mes versets
Sous le regard narquois
Des aras
On me servit en tranches
Les mémoires d’Artaxerxés
C’étai un peu moisi
Mais je bus l’ambroisie
Qui me tira de là
Montluçon Aurillac
Cria le chef de guerre
La micheline jaune
Me ramena chez moi
Tout était comme avant
Le boa digérant
Les araignes discrètes
Et ma tarte matin
Chauffée à blanc
Avec un bol de pain
Sur la commode
Je repris mon tricot
Une maille à l’envers
Et un point à l’endroit
Où je l’avais laissé
La veille
Seuls mes synapses
Larsennaient
Je pris un antidote
Et je me réveillai.
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