Au bord du petit lac
Quand la brise dorée efface
Les petits poèmes de fleurs
Sans bruit et sans espace
Comme un bébé qui dort
Dans le continent du silence
Là où je vis sous l’océan
Sous la poussière des années
Dans le noir bienfaisant
Je ne remonte que la nuit
Pour remettre la lune en place
Et je replonge en mes abysses
Où je jette mon encre
Quelques feuillent s’envolent
De mon livre secret
Sur la table s’évasent
Mes dormeuses-bleuets
Mes fleurs de dissidence
En conférence dans un verre
Elles parlent de toi
Comme je parle d’elles
En silence .
Marine 12 mars 2020
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Cette veine sous-marine qui était là lorsque tu as écrit un poème sur un de mes poissons est encore là et ne perd pas son charme.
RépondreSupprimerSaintes
merci de ta visite et de ton intervention à la suite de salus sur les poètes
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