Et le chapeau mélangé
Avec mon foulard violet
Mes birk blues
Et mon sourire Picasso
Je prends ma canne
Et mon smartpho
Et je vais faire quelques pas
36 a dit la montre connectée
Je me prends en photo en selfie ils ont dit
Moi je sais pas je suis belle et je suis contente
Le reste je m’en fous
Les oiseaux me disent cuckoo oui en anglais
Les voitures m’évitent
Je m’arrête un peu sous la pluie comme la bufflonne qui souffle
Ma veste outdoor influenza a deux fentes sur le côté
C’est chicos et puis ça se zippe de partout
Je gambille et je krille c’est chouette dit la mouette
De Tchekov
Puis je boitille dans mes baskettes mes sneacoeurs
Mais j’arrive pas à mettre les chaussettes de contestation
Je passe devant le JP qui dit tiens voilà la folle qui passe
Je t’emmm pauvre con dégage pense ma tête bien fort
Et je passe solennette essoufflette jusqu’au figuier
Y a un poteau tout déglingué et un filet qui pend
Dis le gros tu pourrais pas nettoyer ça dis-je tout bas
A l’enfoiré qui m’a gueulé que je passe dans sa rue
Puis je reviens de l’autre côté le chien aboie je lui dis
Toi la ferme et je me stationne au milieu parce que
C’est le bois du JP qui l’ acheté un euro et veut le revendre
Les voitures s’arrêtent me causent pour savoir moi je sais pas
Ousqu’elle habite la vivi elle a déménagé
Et je rentre sous mon balcon épuisette
J’enlève les framboises et les casquettes
Les boots et les lunettes
Je remonte à soufflette
Je bois je meurs j’ai peur
J’ai plein de robes vertes
Il fait 14°
A 20 degrés je les sors
Il faut bien qu’elles prennent l’herbe
Le docteur y m’a dit de marcher
Alors voilà !
Marinette le 31 janvier 2020 à 16 h
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Waouh ! de la littérature ! drôle, savante, musicale, pleine de sucs et de fruits...Je vais venir te squatter, Ma Reine, et on fera des zenregistrements ensemble, d'ac ?
RépondreSupprimerA ce jeu, la Muse y cale
Arraisonnant nos horizons
De ces déraisons irisées
Où, dissonantes et brisées,
Nous grisent les notes, lisons
Les mots fous qu’un solfège fige
En une dense danse dans
Nos instances dont les redans
Fragmentent du feu l’effet lige.
Puis affublés de fables, hop !
Déambulons, labiles bulles,
Plus légers que les libellules,
Ciblant, loin du terrible flop,
La folie élue et filée
D’Apéliote, affilié, Zéphyr,
A ton flux plus fait pour offrir
L’informe qu’une norme ailée...
Cependant, en s’épandant tant
Au registre de l’astre bistre
Où le son semble être d’un sistre
Le cédant au sens obsédant,
L’ouïe - oui - de l’auditeur tourne
Au pimpant tympan seul - tant pis,
Nourrie au la du lai, le pis
Outrancier qu’il sied qu’on enfourne !
Arraisonnant nos horizons
De ces déraisons irisées
Où, dissonantes et brisées,
Nous grisent les notes, lisons !
Salus
oh trop gentil toi oui squatte c'est beau merci c'est toi qui étrennes le lieu et avec un poème
Supprimersuper je te signale à Aubépin