samedi 20 avril 2024

les envois de dieu suite

 

Les envois de Dieu

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Oui heureusement je reçois des envois de mon Dieu

A l’instant où je veux en finir du désespoir

Tiens François mon facteur est revenu

Adorable messager du ciel qui apporte toujours

Son sourire divin sur mon assiette grise

Et qui me tutoie comme moi

J’ai eu peur qu’on ne me l’ait pris

Cet homme si gentil qui dans sa main tient le petit courrier de rien

Ou le paquet sans charme mais qui vient l’apporter

A la grand-mère larme

L’infirmière qui vient à contre cœur et contrepied

Ne pas entendre ni écouter

Et dire seulemant on  va vous enfermer

Prenez vos cachets

Et vous prenez la porte allez parader comme si

Sans vous je serais morte

Non c’est de vos pilules et vos anti jugeotes

Que je crève ,que savez-vous de ma fièvre, de ma porte

Du sens de ma colère ,vous n’aurez plus un poème

Je ne suis pas un cas je suis malheureuse

Juste bonne à donner à se lever au lieu de dormir

Avec mes affûtiaux non venus de la ville

Mais comment pouvez-vous travailler

Dans vos jupons superposés, vos talons compensés

Et l’agressivité l’indifférence

Je ne dirai plus rien ; oui tout va bien

Puis le moment venu je trancherai ma carotide

Et vous laisserez le sang noir

Avec vos suggestions morbides

Allez couper les liens des musiques intimes

Au milieu des docteurs de glorieuse frime

Allez passer vos jours dans les grands hôpitaux

sans savoir le sens du moindre mot

quand vous aurez subi le millième des miens

alors vous vous tairez vous ne comprendrez rien.

Marine19/4/24

vendredi 19 avril 2024

comment la folie vient aux hommes

 

Comment la folie vient aux hommes

 

Autrefois jadis et naguère et parallèlement

On pouvait gentiment se promener dans son village

En chantant en pleurant ou en priant tout seul

On disait c’est l’idiot du village il est pas méchant

Maintenant dès que tu as une crise de colère on veut t’enfermer

Non mais que faites-vous chez vous entre vos quatre murs ?

Moi je ne suis pas folle en ce sens là je crois que les lumières

Brillent encore un peu sinon je me repose

Alors cessez de m’exciter les uns et les autres

Avec vos codes d’achat, vos risques périmés

Merci amazon lâchez vos chiens de garde

Quant aux avril  ordinateurs comment ferais-je sans ?

Qui m’a jamais donné un morceau de pain blanc ?

Qui veut m’apporter ce dont j’ai besoin ? personne

Qui m’envoie ses enfants ? non je suis l’ogresse

Donc j’écris et je dors avant qu’on ne m’adresse

à quelque portail de tercian.

ALLEZ JE VAIS ME FAIRE UNE CRËPE

Sachant que mes beaux frères me lisent et sont ravis

Coucou bernard continue cela nous tient en vie

Je t’embrasse merci.

Marinette avril24  19

jeudi 18 avril 2024

Bernard

 

Bernard

 

Alors ça aujourd’hui j’ai beaucoup voyagé

A Murat il y avait Bernard que c’est loin

Et la janette à l’hôpital et moi ici perdue

Mais enfin Bernard on aurait dû prévoir tout ça

Ben non on est des vieux soldats de la guerre

Nés en 43 tu imagines et je ne peux plus parler

A ma grande sœur qui est malade

La vie pour ça pour en arriver là

Avec les lunettes et le journal

C’est pas juste, on est des courageux

Et paf ça nous tombe dessus

Tu sais comme l’averse de grêle

Moi je suis loin de tout alors j’écris

L’ardoise est trop petite pour dire

Tout ce que je veux savoir

Alors mes doudous je vous embrasse fort

En attendant.

Marinette avril 24

Christiane

 

Christiane

 

J’avais perdu jojo mon frère

Perdu dans la campagne

Alors j’ai cherché la christiane

La petite nourrice de tous les pauvres vieux

Qui parle qui aide qui sert

Je les ai retrouvés tous les deux

Au coin du feu au téléphone enfin

Et là on a parlé ça me fait du bien

Ils sont si braves et courageux

Et moi j’ai toujours besoin d’eux

Alors on a parlé longtemps

De toute la famille

On aurait dû faire attention

On est tous malades en même temps

Mais où sont les jeunes d’antan

Nous les héros de la montagne

Avec les vélos les motos les bals

Et le boulot et voilà on a déjà 80 ans

Avec des maisons de retirement

Ça a duré une semaine

Cette vie de bohême

Et puis boulot dodo

Bébés l’argent

Et voilà c’est fini

On a la canne dans la main

Et la main qui tremblote

On se retrouvera là-haut ou en bas

Je vous aime.

Marinette 18 avril 2024

 

dimanche 14 avril 2024

LE GATO

 

Le gato

 

Moi la marinette ce dimanche comme toujours

J’avais rien à manger de bon alors j’étrennai le plat à gaton

En inversible metallo et une tige plastico

Ça monte ça gonfle ça dore

Alors je plantai le couteau au milieu

C’était cuit

Le plastique avait fondu mais c’est pas grave

Des œufs du sucre de farine de blé de breton du lait de vache

Du levure du rhum du vanille

Dommage j’ai pas de fruit qu’on fit

Je vais mettre la belle robe grisapoiblan comme mon hair

Mes chaussettes noires et les crocs verts

Je suis crobelle dit la glace

Je vais le dire à ma fillotte agaga qui parle pas

Et je sors la tortue dehors

Et je rentre ça sent un peu le pneu crevé

M’enfin y avait qu’un petit cruc de rien

Faut pas sexabuser

Je coupe un petit coin en bas

C’est comme un crêpe de maison

Ce four aussi il est bizzard je le dirai à sourie

Je me suis pesée ce matin ça bouge pas

Le sein est descendu dans l’estomac

Je sors les framboises surgelées de l’an trépassé

Et je m’estouffe et voila le alin qui appelle

Il a pas de sous il a pas le temps moi non plus

Il veut même pas m’écouter donc il faudra trouver un

Autre factothomme

Allez salut bonhomme.

Marine  avril 24

samedi 13 avril 2024

je veux mourir

 

Je veux mourir

Devant ma glace je veux tracer les traits du christ

Je veux qu’on sache qui je suis je sus je fus ce que je fis

Je veux qu’on voie comment je meurs et comment je travaille

Je veux que mon courage soit su je veux que la sœur

Soit punie celle qui dit crève seule

Je vais dessiner au cutter les cicatrices de ma vie

Celles du cœur et de la main et de la tête

Je veux parler aux vrais amis s’il en reste

Je ne dois rien à personne léchez mon sang comme des chiens

Parlez à alain à dimitri à florian demandez à ma fille

Elle ne sait pas elle ne veut pas

Janette tu es là et georges que j’étais la plus belle

Pourquoi tu m’abandonnes aussi

J’i trop souffert j’ai trop vécu

Je n’ai plus rien dans la tête je ne peux pas sortir

Je suis la femme qui dit qui parle ce qu’elle fit ce qu’elle fut

Mais vous jugez sur les paroles des imbéciles des jaloux

Il n’y a plus un homme dans cette vie

Tout est pourri tout est fou mais je ne cache rien moi

Je dis ce que je suis frappez le crâne des on dit des malvenus

Des grégaires menteurs qui m’insultèrent tous les jours

Lors que je mourais

Ma fille ne sait rien elle allait par les routes à l’abri des horreurs

Je ne sais pas je ne sais rien

Les langues se délient dans le drame

Et la voilà perdue en route petite flamme du soleil

Toujours fuyante comme :moi

Souviens toi petite de ces écoles maudites sales

De nos bisous du soir de nos promesses

Mais ma

chérie ce n’est pas notre faute les hommes sont pourris

Comme les  arbres morts qui sèchent sur le bord et ceux qui flottent

Et toi tu oublias ta mère qui aida les enfants des autres

Destinée des pauvres nés dans des nids d’oiseaux pelés où tout se tait

Peu importe mais comme tu as souffert toi aussi

Par ma faute par l’aveuglement où je vis

Maintenant je n’ai plus rien ni toi ni les petits ni yeux ni bouche

Je vais par les chemins de nuit où je revois ce qu’on me fit

Il est minuit du 13 avril et je n’écris que sur la pierre avant de couper mes artères

Dedans dehors j’ai froid j’ai tort on m’accuse de tout

J’aurais dû laisser les traces des crimes de roberto priape

Qui ne pensait que par sa queue comme ton père

Mais tu es trop sensible intelligente et te sauves par tous les moyens

Je n’ai plus d’enfant à tenir à embrasser de bébé comme toi

Je suis honnie de tous alors je veux mourir ma petite

Je t’aime pardonne-moi

Je ne poserai plus de problème à personne

Je veux témoigner de la honte que nous sommes

En France aussi on tue les femmes avec des médocs des ennuis et nul ne réagit

Ne laisse pas tes filles serpiller toute la vie

Sauve tous mes écrits ou donne les à qui tu veux

Ce sont des témoignages des vrais

Dieu mon enfant mon petit ma fiote

Mon bébé ravi que j’aime plus que tout

Le reste on s’en fout on va mourir.

Adieu j’ t’aime

maman

la faute à qui

 

La faute à qui

 

Mais à qui la faute

Si ce soir je me sers du cutter

La faute à personne et à tous

Ma faute à moi car c’est trop dur

De ne pouvoir rire de ses ennuis

C’est comme si

Oui comme si

Mais non ce n’est jamais pareil

Vous le savez déjà mais je dois le redire

Mon mari le porno est mort

Et m’a laissé le chibre

Le merveilleux décor de son bureau

En bas où il travaillait dur

Tandis que moi en haut je faisais ce que peut

Une femme usagée par les à -coups nombreux

Et qui marchait de force vers son travail heureux

Mais non je retraitais déjà mon être en bois de saule

Pour faire des poèmes que rares l’on aima

J’étais seule de cette solitude que nul ne connaîtra

Car elle ne fut que mienne

Mais là je suis épuisée après avoir nettoyé

Les écuries d’orgiaque de cet époux menteur

Malade dans son corps et son coeur

Donc ce soir ma tête pleure et tout mon corps

Car tout s’en mêle le matériel le familial horreur

Et même le poème qui n’est plus que rancœur

Perte d’autonomie riche de vieillesse

Et qui viendra m’aider dans cette détresse

Personne je le sais je lance des messages

Mais alain est parti en avril l’an dernier

Donc à qui me confier

Je me confie à vous

Et je meurs .

Marine le  avril 13  24

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