Angine
J’ai une angine ce matin
Avec 39 ce qui est
exceptionnel
Alors elle me donne de l’ibuprofane
Chouette je ne parle pas je ne mange pas
Mais je vais me laver même l’ame
Avec le savon noir des autrefois madame
Et nous verrons sortir les petits microbiens
Par les pores de peau les sporules d’orange
Et puis je dormirai sans le vouloir
Dans la fatigue étrange
Qui me coupe les jambes
Il pleuvine dit-on
J’aime bien le pleuvinage du pleurage
La larme silencieuse qui descend lentement
Sur un pull que je cueille au hasard
Les angines sont des empêchements de dire
Des blocs de feu dans l’œsophage
Parfois on peut mourir mais pas moi
Enfin on verra bien ou mal
J’irai peut-être orage marcher sous parapluie
Qui s’empoussièrent fin de cette lueur ocre
Venue du désert propre du saharien
Où courent aussi des b ruits des rumeurs
Des mouchoirs des prières faciles
En avril n’enlève pas ton fil
Mais nous avions ici commencé le ménage
Et l’ouvrage des sens a sorti du haut de son armoire
Des choses bizarres des pansements des enveloppements
De mon pauvre mari qui à l’instant vient de me réveiller
Par où est-il entré le passe- montage
Le denier mot he can
Qui fait d’étranges choses
Voilà encore à moi la faute
Je vais finir l’argyope
Toute seule .
Marine dimanche 7 avril 24
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