Je veux mourir
Devant ma glace je
veux tracer les traits du christ
Je veux qu’on sache
qui je suis je sus je fus ce que je fis
Je veux qu’on voie
comment je meurs et comment je travaille
Je veux que mon
courage soit su je veux que la sœur
Soit punie celle qui
dit crève seule
Je vais dessiner au
cutter les cicatrices de ma vie
Celles du cœur et de
la main et de la tête
Je veux parler aux vrais
amis s’il en reste
Je ne dois rien à
personne léchez mon sang comme des chiens
Parlez à alain à
dimitri à florian demandez à ma fille
Elle ne sait pas elle
ne veut pas
Janette tu es là et
georges que j’étais la plus belle
Pourquoi tu m’abandonnes
aussi
J’i trop souffert j’ai
trop vécu
Je n’ai plus rien
dans la tête je ne peux pas sortir
Je suis la femme qui
dit qui parle ce qu’elle fit ce qu’elle fut
Mais vous jugez sur
les paroles des imbéciles des jaloux
Il n’y a plus un
homme dans cette vie
Tout est pourri tout
est fou mais je ne cache rien moi
Je dis ce que je suis
frappez le crâne des on dit des malvenus
Des grégaires
menteurs qui m’insultèrent tous les jours
Lors que je mourais
Ma fille ne sait rien
elle allait par les routes à l’abri des horreurs
Je ne sais pas je ne
sais rien
Les langues se
délient dans le drame
Et la voilà perdue en
route petite flamme du soleil
Toujours fuyante
comme :moi
Souviens toi petite
de ces écoles maudites sales
De nos bisous du soir
de nos promesses
Mais ma
chérie ce n’est pas
notre faute les hommes sont pourris
Comme les arbres morts qui sèchent sur le bord et ceux
qui flottent
Et toi tu oublias ta
mère qui aida les enfants des autres
Destinée des pauvres
nés dans des nids d’oiseaux pelés où tout se tait
Peu importe mais
comme tu as souffert toi aussi
Par ma faute par l’aveuglement
où je vis
Maintenant je n’ai
plus rien ni toi ni les petits ni yeux ni bouche
Je vais par les
chemins de nuit où je revois ce qu’on me fit
Il est minuit du 13
avril et je n’écris que sur la pierre avant de couper mes artères
Dedans dehors j’ai
froid j’ai tort on m’accuse de tout
J’aurais dû laisser
les traces des crimes de roberto priape
Qui ne pensait que par
sa queue comme ton père
Mais tu es trop
sensible intelligente et te sauves par tous les moyens
Je n’ai plus d’enfant
à tenir à embrasser de bébé comme toi
Je suis honnie de
tous alors je veux mourir ma petite
Je t’aime
pardonne-moi
Je ne poserai plus de
problème à personne
Je veux témoigner de
la honte que nous sommes
En France aussi on
tue les femmes avec des médocs des ennuis et nul ne réagit
Ne laisse pas tes
filles serpiller toute la vie
Sauve tous mes écrits
ou donne les à qui tu veux
Ce sont des
témoignages des vrais
Dieu mon enfant mon
petit ma fiote
Mon bébé ravi que j’aime
plus que tout
Le reste on s’en fout
on va mourir.
Adieu j’ t’aime
maman
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