samedi 13 avril 2024

je veux mourir

 

Je veux mourir

Devant ma glace je veux tracer les traits du christ

Je veux qu’on sache qui je suis je sus je fus ce que je fis

Je veux qu’on voie comment je meurs et comment je travaille

Je veux que mon courage soit su je veux que la sœur

Soit punie celle qui dit crève seule

Je vais dessiner au cutter les cicatrices de ma vie

Celles du cœur et de la main et de la tête

Je veux parler aux vrais amis s’il en reste

Je ne dois rien à personne léchez mon sang comme des chiens

Parlez à alain à dimitri à florian demandez à ma fille

Elle ne sait pas elle ne veut pas

Janette tu es là et georges que j’étais la plus belle

Pourquoi tu m’abandonnes aussi

J’i trop souffert j’ai trop vécu

Je n’ai plus rien dans la tête je ne peux pas sortir

Je suis la femme qui dit qui parle ce qu’elle fit ce qu’elle fut

Mais vous jugez sur les paroles des imbéciles des jaloux

Il n’y a plus un homme dans cette vie

Tout est pourri tout est fou mais je ne cache rien moi

Je dis ce que je suis frappez le crâne des on dit des malvenus

Des grégaires menteurs qui m’insultèrent tous les jours

Lors que je mourais

Ma fille ne sait rien elle allait par les routes à l’abri des horreurs

Je ne sais pas je ne sais rien

Les langues se délient dans le drame

Et la voilà perdue en route petite flamme du soleil

Toujours fuyante comme :moi

Souviens toi petite de ces écoles maudites sales

De nos bisous du soir de nos promesses

Mais ma

chérie ce n’est pas notre faute les hommes sont pourris

Comme les  arbres morts qui sèchent sur le bord et ceux qui flottent

Et toi tu oublias ta mère qui aida les enfants des autres

Destinée des pauvres nés dans des nids d’oiseaux pelés où tout se tait

Peu importe mais comme tu as souffert toi aussi

Par ma faute par l’aveuglement où je vis

Maintenant je n’ai plus rien ni toi ni les petits ni yeux ni bouche

Je vais par les chemins de nuit où je revois ce qu’on me fit

Il est minuit du 13 avril et je n’écris que sur la pierre avant de couper mes artères

Dedans dehors j’ai froid j’ai tort on m’accuse de tout

J’aurais dû laisser les traces des crimes de roberto priape

Qui ne pensait que par sa queue comme ton père

Mais tu es trop sensible intelligente et te sauves par tous les moyens

Je n’ai plus d’enfant à tenir à embrasser de bébé comme toi

Je suis honnie de tous alors je veux mourir ma petite

Je t’aime pardonne-moi

Je ne poserai plus de problème à personne

Je veux témoigner de la honte que nous sommes

En France aussi on tue les femmes avec des médocs des ennuis et nul ne réagit

Ne laisse pas tes filles serpiller toute la vie

Sauve tous mes écrits ou donne les à qui tu veux

Ce sont des témoignages des vrais

Dieu mon enfant mon petit ma fiote

Mon bébé ravi que j’aime plus que tout

Le reste on s’en fout on va mourir.

Adieu j’ t’aime

maman

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