samedi 9 janvier 2021

James

Par contre mon commentaire ci dessus s’adresse à marine Laurent et à personne d’autre... A marinette qui dans sa vie épouvantable résiste de son aura poétique dont elle a publié plusieurs ouvrages de plus elle n’a pas a subir se déchaînement haineux et jaloux ou que sais-je de cerveaux reptiliens... Reptiles qui ont le droit de piquer je m’en fous car j’ai la chance d’être libre de penser libre de corps... Qui sont ces gens choqués des noms des indices peu importe j’ai honte pour eux et pour vous qui soit disant défendez la poésie... mais laquelle de poésie.

Et votre seul argument est la menace. Vous faites gerber.

voilà mon texte :

Le ciel est gris

Le temps n’appartient plus au printemps
Aucune influence ne  m’agrippe
Le nez bouché au violon du cœur l’ouïe n’est pas morte
L’amour est cette odeur qui me perce les tympans
Son écorce est ce visible de l’invisible
Ces derniers messages en particules fines
M’envahissent le corps et je commence à écrire
Je me répète le ciel est gris
Mais confiné peu m’importe si le soleil frappe les tuiles
Le ciel est avec moi
 Je me suis taillé la barbe
La dernière fois remonte à quinze jours
Je voulais conserver cette fameuse odeur de l’aventure occitane le plus longtemps possible
 Tu lis regarde écoute le trois en un pour plonger et ne pas revenir indemne
Es-tu toujours là
C’est quoi le COVID-19 si tu compares ce qui est comparable
La pandémie grippale de 1918 s’élève plus haut que la Tour Eiffel
Au moins 20 millions d’âmes disparues
Sans compter celles qui sont tombées pendant quatre ans plus tôt sur des champs sans fleurs ni projets
Dans la poussière ou la boue
Pourquoi
Quel projet
Celui de mourir pour la France
À titre gratuit
Bien plus tard nos pères se torcheront avec tes emprunts Russes
À la prochaine diarrhée mondiale
Et pour ceux qui mangeaient du Banania
Ils attendront de broyer du vers avant de blanchir au soleil
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouches. Ma voix la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir...»²
 Toi oui toi qui te confines face à Netflix
Tu n’as pas été exfolié par un Terminator ancienne génération
Ceux dont la peau ne se régénère pas
Lorsqu’ils se prennent une cartouche en pleine gueule
Une cartouche d’encre de sang humain
Alors ferme là et ne sors pas
Tu peux te masturber si tu es seul tu as la bénédiction du sein patron
Je referme ma gueule comme vous je suis confiné
J’ai ce don de m’emporter sans cracher plus loin même par le temps qui ne court plus
C’est une valeur qui rassure
La vie est ce fil rouge qui réunit l’impossible et le possible
Un réveil conscient pour ne pas perdre conscience
Et lorsque je rêverai à la prochaine pleine lune
Tu me parleras de toi
 J’écoute Max Richter « Sleep »
Parler en dormant pour ne rien dire c’est politiquement propre
Je vais parler
Il y a plus de tendresse de compassion et d’amour dans les yeux d’un bourreau que dans les yeux amers d’un « confineur professionnel » en cravate violette sur chemise bleue arc-en-ciel sous un complet trois pièces paradant sur un tapis volant dans ses toiles d’araignées décrépites confessionnelles
Alléluia
Reprends ton souffle
C’est ce qui m’inspire
Étrange n’est-ce pas
Nous sommes en guerre
Il n’est pas facile pour un homme de se vaincre
Alors comment convaincre
J’ai écouté tous les sons de la terre encore vivants en écrivant ce texte
Et j’ai écrit quelque chose dont je suis vraiment fier
Les larmes étaient dans mes yeux
Je viens de réaliser à quel point la poésie et la musique me sont indispensables et belles
Comme toi mon antipode amour
Le temps le temps sans amour c’est quoi
Un emballage doux vide et tout explose
On vit tellement de temps mort que lorsqu’il vit on en oublie parfois la saveur de son air
Et si j’écris c’est pour ne pas l’oublier
La musique me berce

Et je respire encore
Je respire ton corps
mars 2020

5 commentaires:

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