De grise vie dans la cité
La petite cité mortelle
Un chien passe un homme est assis
Sans un livre sur une chaise
mais que fait-il à quoi il pense
moi j’arrive en souliers vernis
je songe à cette finitude acquise
mais que faire en ce gîte
A moins que l’on n’éponge
Oui je sais guillemets
Je rentre en mon logis
Il y a des muscaris
Des pâquerettes sans cabane
Sans tondeuse avec des livres
Comme la vie est monochrome
J’en connais un qui fait circuit
Dans sa chambre et qui essouffle
Pour évaporer les images
Je marche pour tenir debout
Quelle idiotie je marche dans les pissenlits
Tout jaunes sous les oiseaux du nidepie
Qui balance dans l’acacia
Tout est pareil depuis toujours
Sauf que je suis dans le désordre
La petite Léa a fait son chignon blond
Le petit facteur est passé
J’étais au lit il sait
Il pose doucement le colis
Et m’envoie un petit baiser
Il est si gentil ce jeune homme
Dans sa voiture jaune
Les doigts gelés le cœur ouvert
C’est samedi ça me dit rien
Ce soir je regarde the Voice .
14 mars 2020
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j'ai cru que vous m'aviez écrit oui je m'écrie à moi-même
RépondreSupprimerce sont ces petits miracles qui me tiennent en vie
on est en 2021 et ada est reviendu bouh chouette on va rigloser et pleurer merci dadi
puis dadaa m'a laissée comme les autres tous les moutons abandonnent la bergère qui ne sait plus que faire elle abrûlé ses poèmes qui en sont mais elle les sait par coeur car c'est le coeur qui les écrit mais qui a volé mes écrits ?
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