mardi 1 décembre 2020

Nul ne vient

Les escaliers surréalistes
Comme tout est chez moi
Le décor et le coeur
L’amour et la souffrance
La vie la solitude pleine
Tout est surréaliste à mourir
J’aurais besoin d’un coeur
D’un chat d’un amour
D’une amie d’une soeur
De quelque âme pensante
De quelque bras ouvert
D’un peu de tendresse
De lamaline opium
D’efferalgan bonheur
Tout tombe tout se casse
Nous avons perdu la souplesse
Nous avons perdu l’innocence
Au moindre choc dedans dehors
Nous nous affaissons de malheur
Nous sommes seuls tout nous délaisse
Même les objets quand la peur
l’hiver est dur pour les oiseaux
Les petits sur la branche accrochés
tiennent à peine le barreau
Et nul ne vient et nul n’appelle
Chacun s’enferme en sa douleur
Les poèmes sont des affaires
Qui touchent où il ne faut pas
Le petit tablier de princesse
Aux grandes poches de bonheur
Alain ne viendra pas il souffre
Il courage il a la rage
Il sort il monte et il descend
Qui va tomber
Qui va tenir
Où est le sol
Où est la rampe
Que je m’estampe
Je m’estrambille au bastingage
De mon bateau de pacotille
Je vogue seule en haute mer
En 40° rugissant
En vent de terre et pluie d’aurore
Je fais fi de tout bois
Et feu de toute larme
Je m’estrambote me pelotonne
Au coin caché de ma roulotte
Je me chaote je me dorlote
Je me convoque
Au tribunal des convoitises
Au marché noir des avarices
A l’emblème du frontispice
De mon manoir de basse liste
J’ai relevé le pont-levis
Dessus les douves de ristourne
Les ailes des hulottes tournent
Les passants passent
Et le temps roule
Je crois encore à quelque houle
Erreur ma chère
Tu t’es trompée de chemin noir
Comme toujours
Tu ne sais pas aller tout droit
Tu vois passer des girouettes
Et au lieu de suivre en lieu sûr
Les ordonnances tu pirouettes
Tu as trop de tout dans les mains
Dans le coeur et dans tout le reste
Au lieu de vieillir tu requinques
Tu ris de tes petits malheurs
Qui sont trop grands pour ton mouchoir
Et on te quitte et on te laisse
On te confond on te mélange
Mais tu vois clair dans les messages
Et tu renonces au clair obscur
Tu renoncules tu violettes
Tu violentes les espèces les fleurs les bêtes
Les hommes gris les femmes laides
Les marchands de menteries
Les nuiseurs de légende
Qui te regardent qui t’espionnent
Alors tu cannes tu titubes tu chantonnes
Et tu passes de l’autre côté
Du côté de la route basse
Tu parles au chat qui te regarde
A l’écureuil du bois violet
Et tu retournes à cloche torte
Vers ton destin de forteresse
Te réjouir d’une soupette
D’une musique d’un poème
Qu’on t’interdit c’est la loi bête
Qui rend egos les inégaux
Qui lamine l’esprit liquide
Qui use ton enthousiasme
Qui jalouse qui abuse
Alors tu plies tu pries tu pleures
Tu sais que nul n’a de coeur
Ni de place pour ceux qui
N’entrent pas dans le cadre
Il est six heures je suis lasse .
 
Marine 24 janvier 2020

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