Qui gît sur le bord du chemin
Semblable à toutes les autres
Parfois un coup de vent m’emporte
Jusqu’à la porte du voisin
Il lit mon nom sur ma figure
Et de son balai me tracasse
Puis m’aspire et me rejette
Et je finis à la déchette
Pour faire un peu de papier
Je voyage dans des camions
Des machines en mille morceaux
Je ressors en feuille blanchie
Invisible aux yeux pervertis
La poète m’achète et me lit
Caresse mes nervures et mes fissures
Puis écrit
Des poèmes de haute ligne
Je suis au chaud dans sa maison
Mais si elle me dépose sur un site
De poésie
Je ne suis qu’une feuille morte .
Marine 11 janvier 2020
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