De mon désert brûlant où pousse la tendresse
Parce que je ne veux pas nourrir cette pègre
Qui crache sur mon oeuvre et sur mes sentiments
La pluie est arrivée souveraine lavante
Alors je me délave et je laisse
Rire les endormis qui me regardent paître
Au figuier du Seigneur
Je passe inconsistante dans leur imaginaire
Et je chante
Je vais à la fontaine où on lave les pieds
De celui qui a souffert
Et je reviens pareil dans mon antre de lionne
Fermée à tout intrus qui manigance en douce
Quelque piège honteux
Et je crache
Sur les mauvais penseurs les radins les envieux
Les correcteurs de vies
Ceux qui lavent sans cesse leur devanture
Et laissent
Leur intérieur sournois plein de luxe et d’horreur
Je passe je trépasse
Je vais vers mon ailleurs .
Marine 10h 24 septembre 19
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