J’irai jusqu’aux calendes grecques
Enveloppée d’un écheveau
Un écheveau de laine brune
Tissée dans la soie des agneaux
Je remonterai à la source
Des fleuves qui charrient de l’or
Et des poissons de lune triste
Brillants comme des poignards d’or
Je marcherai aux bords de dune
En silence en méditation
De nuit quand le chat huant hue
Et de ses ailes frôle ma nue
A la cabane de l’ermite
Celui qui guérit de l’amour
Je boirai un peu d’eau bénite
Un peu de chaleur de secours
Les mains vides de toute attente
Je reprendrai la sente noire
Parmi les lucioles volantes
En guise de lampe à conscience
Et au matin j’arriverai
A la source où tu m’as conduite
Les pieds dans l’eau l’âme envolée
Ce sera mon dernier voyage
Celui dont on ne revient pas
Le passage .
Marine 16 août 2019 9h30
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