Elle a perdu le word

Déjà elle ne dit rien mais en plus elle a
Perdu le word son world son état d’ute
D’utopie extrëma où elle croit
Sauver le monde  en écrivant
Mais qui sait lire à travers sa fenêtre
Qui va venir piquer son nez
Et lui dire peut-être
Déjà l’automne fuit les feuilles sont fanées
Déjà dans les contrées extrêmes du dedans
On sort les chrysanthèmes jaunes
Et les habits de velours noir
Elle aimait tant l’automne
Dans le jadis d’un autre temps
Quand elle mettait des bottes
Pour châtaîgnier pour champignominer
Pour noyer les élans aller courir les vignes
Aux pêchers violets et cycler dans les pistes
En chantant dans les prés colchiques
Vénéneuses avez-vous donc un oeil
Son automne arrivant brouillasseux
Et minime elle resta au coin de la maison
Minime à compter les enfants qu’elle ne voyait pas .
 
Marine 28 octobre 2019 à 17h

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