mercredi 18 novembre 2020

L’étoile des chemins noirs

Des poètes marchaient parmi les ancolies
Vêtus de jaune et noir comme les argiopes
Dissimulant leur vie aux cerisiers en pleurs
Tout en déperchement d’un autel taoïste
Bâti en contre-haut et en contre-harmonique
 
Et Max Richter jouait pour mon harmas phonique
Des accords assommés par un modèle en deuil
Je n’avais pas souscrit de mort sous le tilleul
Ni de sous-entendus j’étais contre faisante
Me demandant où et comment
 
Je pourrais retenir la journée de filer
Je filais en argiope des toiles fugitives
Pour les diamants insectes
Qui sont des clefs de portes
Ouvertes sur l’infini petit
 
Je fis le tour du monde de la pièce
Sans bouger sans parler
Pour rien
Pour que jamais ne vienne
La finale ouverture
 
Mais j’avais mal choisi Le chemin à l’étoile
 et pris l’interdiction   De la ruralité
 
marine
10 décembre 19
 
L’argiope est une araignée
Le harmas est une sorte d’ermitude
Peut-être

__________

Le présent texte est protégé au titre des dispositions du Code français de la propriété intellectuelle, notamment de l'article L112-1 dudit Code. Toute violation des droits qui en découlent est susceptible de faire l'objet de poursuites.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

les envois de dieu suite

  Les envois de Dieu   https://www.cjoint.com/c/NDuiHdv1oi2 Oui heureusement je reçois des envois de mon Dieu A l’instant où je veux e...