Vêtus de jaune et noir comme les argiopes
Dissimulant leur vie aux cerisiers en pleurs
Tout en déperchement d’un autel taoïste
Bâti en contre-haut et en contre-harmonique
Et Max Richter jouait pour mon harmas phonique
Des accords assommés par un modèle en deuil
Je n’avais pas souscrit de mort sous le tilleul
Ni de sous-entendus j’étais contre faisante
Me demandant où et comment
Je pourrais retenir la journée de filer
Je filais en argiope des toiles fugitives
Pour les diamants insectes
Qui sont des clefs de portes
Ouvertes sur l’infini petit
Je fis le tour du monde de la pièce
Sans bouger sans parler
Pour rien
Pour que jamais ne vienne
La finale ouverture
Mais j’avais mal choisi Le chemin à l’étoile
et pris l’interdiction De la ruralité
marine
10 décembre 19
L’argiope est une araignée
Le harmas est une sorte d’ermitude
Peut-être
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