dimanche 15 novembre 2020

Les influx denses

Je ne fus qu’une poétesse
De pauvres femmes en détresse
De celles qui sans répondre brûlent
A l’aiguille du tisonnier
Enfoncé dans la chair
A force de mépris
Alors je pris peu à peu
Le pli de prier sans maudire
Repliée dans le coin sans sourire
Les pieds gelés dans les sandalettes
Comme hier Bob et ses pieds bleus
Dans les nu-pieds d’un autre
Et si ému quand il me voit
Il a des bras qui tremblent inertes
Et tout froids qui ne frémissent pas
Quand je les touche les caresse
Il ne sait plus si c’est sa chambre
Il a mis le jogging apporté pour dormir
Alors que vais-je mettre dans le jour affublé
Je ne sais pas tu ne m’appartiens pas ni plus
Et la tutrice a peu de grâce
Elle est si maigre dans l’espace
Si imbibée de ses lois d’injustesse
Je fais ce que je peux avec l’angoisse
Tu es enfant redevenu
Né dans la guerre père tué
Tu es le chef de la fratrie
En maison mère
Et tu racontes sans haïr
Avec la honte d’avoir fléchi
 dans l’importance
Alors repose-toi laisse
 flotter ces fumées denses
Tu ne demandes rien
Je n’admets pas
Je ne peux pas
Pense aux jeux de vie
Aux yeux du sort
Moi je suis là .
 
20h
19 nov19

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