Où l’on m’avait claustrée
Dans ma crypte intérieure
Pour aller voir dehors
La fin des chemins bleus
La salamandre en feu
Dans des genêts funestes
Et le sombre désir
De me nourrir un peu
Las on ne quitte pas
Sa tanière d’ermite
Comme on sort du métro
Pour prendre dans la fuite
La queue
J’allais à contre-jour
De la vie politique
Non je ne savais pas
Et je n’avais pas vu
Les poulaillers sinistres
Où mouraient les poulets
Que Mac disait au four
Je voulus retourner
A mon angustie fruste
Partout dans les halliers
Des pancartes augustes
Montaient la garde haute
Défense de passer de penser
De regarder de voir
Et la grise cohorte des clients
De la lutte m’ignorait
Alors je revins en lenteur
Dans un abri côtier
Planté sur la falaise
Entourée de vautours
Et à l’abri des aigles
J’y retrouvai mes livres
Mon ombre et mon salut
Je vis dans la veluta
L’ombre de St Michel
Et je fermai les yeux .
Marine midi le 12/12/19
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