Un rayon de sommeil qui domine la plaine
Elle est comme une lune pleine
Elle impose sa loi de lait de sexe de phalène
Son cou est la colonne où se tiennent les hommes
Le tronc où l’on s’appuie quand on est fatigué
A l’ombre de la femme le soldat se repose
Il se nourrit à son éternité
La violeuse c’est elle la dévoreuse
Elle voit tout elle sait tout
Elle attend les armées en déroute
Des petits hommes qui reviennent
Inexorablement se poser à ses pieds
Le créateur c’est elle l’arbre de la maison
Le nid toutes saisons
Et vous irez cueillir ses rondes pommes blanches
Suspendu à ses branches
Comme un saltimbanque voleur
Et lorsque vous serez rempli de ses essences
Vous vous endormirez comme un oiseau repu
Alors muette froide tous ses bras repliés
Elle attendra en douce la proie suivante
L’araignée
Elle est là au milieu de la route
Incontournable et forte
Elle confuse elle victimise elle sphinge
Les errants mal aimés
Je suis femme il est vrai toute force et faiblesse
Et mon ventre profond enfante à perdre haleine
Lors que vous labourez servement pour semer
Je suis la connaissante l’essentielle
Vous êtes jardinier dans les serres du ciel !
8 mai 18
Juste avant le drame
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Il faut voir ce tableau de Magritte qui est troublant
RépondreSupprimerje m'en sers comme d'une vengeance
en fait c'est la femme ici qui est dominante
mais ce n'est que mon désir .