jeudi 12 novembre 2020

Succession

Rencontres remplies jour après jour
Dans une corbeille d’hésitations
En osier tressé
Par les replis de l’âme
Dont les bulles en augmentant
S’éclatant dans les aires
A mesure que les récolteurs
De grenades chantent
Dans les allées inconnues
Menant à leur abri
Ivres de pièces salutaires
Rouges de pensées
solitaires ...
 
les pensées solidaires
de ce collier grenat
à couleur de vendanges
à prunes mauves
complimentées du bleu
du lapis lazuli
s’attardent à mon cou
sur un tissu de Klimt
rutilant de phosphènes
aux yeux éparsemés
 
des yeux éparsemés rutilants et habiles
à faire corps défendant alliés aux couleurs
contre tristesse, images noires hostiles
sombres gris des espaces de malheur
 
les sombres gris des murs
des espaces fermés
où voyagent des ombres
cristallisées au cou
de perles de fumée
 
Le cristal nous révèle
la transparence du plomb
Les écrans de fumée,
la grâce du gris perle..
derrière les murs fermés,
tapissé l’amour règne
l’empathie, la patience
tout un don d’existences
 
et quand l’existence est donnée
le vide plein arrive
et l’on erre dans la fumée
grise ou bleue
sous le plafond du sans plafond
plombé
 
Sous le plafond du sans plafond
Les ciels entonnent en livrées d’anges
Des péans de triomphe floral
Comme si s’élevait pour haut se fixer
La cimaise des étoiles bombées
Où tour à tour et par bonheur
Turner, Whistler, Vincent, Hopper
Puiseraient la laitance des cieux
Au sein de la Madone qu’on adorne
En mandorle douce amandine
Pour faire chanter tout l’espace
Et nous cribler cibles en extase

Nous sommes cibles en extase
Lorsque nous tombons sur le tapis
En demi-conscience dans nos habits froissés des nombreux voyages...
Nous sommes des animaux perçus comme des êtres à la mue volontaire ...
Perdus dans la pertinence de nos couleurs qui finissent dans la blancheur ...des cheveux du voile voile et de la chemise ...
 
Tu étais si beau
dans ta chemise blanche
Que j’eus envie de neige
Et de vivre au pays
Où les rennes sont rois
 
Où les rennes sont rois,
Tout n’est que ouate et feutre,
doux cocons que calfeutre...
Le silence, la paix du froid...
s’endort l’ouie ,l’instinct fouit,
le nez s’allonge..
le coeur durcit, avec effroi
songe au grizzly...
au mortel baiser qui ronge....
 
Ce mortel baiser qui venait
de la servante de l’oreiller
Rendant les services sexuels
Dans le crépuscule
Vieille petite mère
Qui donne son lait rouge
Soprano souveraine
Venant de l’abîme du haut

marine aria yuba jacou
19/9/19

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