Est-ce vous est-ce toi ce lecteur de pénombre
Assis devant la tombe en extase de mortOù sont les compagnons les rixes et les rires
Quand tu t’assois pour lire Immobile ?
J’ai voulu moi aussi m’extraire du silence
Je n’ai pas réussi sauf à la solitude
Je me nomme Personne
Je suis non-existante
Je vis comme un fantôme
Adsorbée par les livres
Dévorée digérée
Dans ma prochaine vie
J’essaierai de sortir
De naître enfin au monde
Sans peur Sans souvenir
Comme celui
Qui un pied dans la tombe
Me dit Comment fais-tu sans moi
Je ne fais pas
Je suis
Et toi ?
Moi j’ai perdu le sens
Dis-moi où je me trouve
Tu es à l’hôpital
Ah tu as donc tant souffert
Oui j’ai souffert de toi
Mais je suis ton pardon
Libère-toi
Et l’homme
Seul dans sa chambre
Ruisselle du salé
De ses pleurs incolores
Il voudrait s’en aller
Je le tiens par la voix
Et le fil incassable
Qui fit de nous Les séparables
O douleur
O sinistre agonie
Seul chacun dans son monde
Oublié de chaque autre
Et attendant la mort
Oui je viendrai te voir
Tu es coupé de toi
Je suis coupée de toi
Mais tu me reconnais
Nous étions deux ensemble .
Marine dimanche 5 août 18
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je parle à bob qui vient d'arriver à ussel à l'ehpad il est perdu il ne sait pas il se croit en vacances à l'hôtel et moi je ne peux rien il marche pour arriver à la maison
RépondreSupprimerje lui montre les photos de lui à l'hôpital il ne me croit pas il n'a aucun souvenir de ces trois mois horribles attaché à sa chaise par 40° parlant anglais parfois à moi qui suis à la maison
calvaire il est là
sur aucun site je parle de icetea et les poètes en signalant jacou et eric
RépondreSupprimerje n'ai eu le droit de publier ce genre de poème alors qu'on y lit des textes pornos sans intérêt et qu'on y révère les vieux dont je suis à 80 ans