Les noms comme des fleurs Les regards danse-flammes
Bouches sombres Coins profonds et humides
Merci de n’avoir pas Hélas le mal de moi
Des arbres insomniaques S’enfuient à perdre sève
Qu’ai-je à faire de ce corps épuisé Que j’ensonge en mes songes
Aliénitude des liens
L’orage originel qui gronde Dans la gorge des colombes
Seule sous le regard de la fenêtre Dans ma ceinture de sérénité
Il est temps je le crois D’éteindre cette lampe
Au-dessus de ma porte
Il y a encore des fenêtres Allumées dans le soir
Ici tout est éteint Même le feu de l’âme
Et l’on s’acharne en vain A vouloir l’impossible
Tout est dit Tout est écrit
Au coin du soleil de mon ombre Ne passent plus les ombres
Tout fuit
J’épouvante les frêles oiseaux Dont je devine l’imposture
Quand ils s’accrochent aux barreaux De ma cage sévère bleue
Je ne veux plus de trilles De sciure de relevailles
Laissez mon coeur tranquille Je veux la paisibilité
Pour finir
Je veux que l’on se taise Les mots sont des menteurs
Dans les bouches frileuses Qui cèlent l’essentiel
Je voulais seulement Toucher la main d’oiseau
De cette pauvre femme Qui attendait au coin
Que rien n’arrive
Hélas mon Dieu Pourvu qu’il n’arrive rien
Disait ma mère Et tout est arrivé
Et j’ai tenu la main
De Marie-Jeanne .
Marine 15h le 21 décembre 2018
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