Et c’est quand l’âme défanille
Au fond du ciel de la bonne heure
Quand on a le coeur qui brasille
Que l’on commence à voir la peur
Elle est là
Elle s’arrête
Elle me regarde
J’ouvre les bras
Je te laisse la place
Angoisse
Que veux-tu
Vas-y passe
Et la peur s’en repart ailleurs
Alors je croise les bras devant moi
Comme une sainte en octobre
J’ai déjà subi maint opprobre
Le plateau de ma balancelle
Qui oscille dans les deux sens
Dans ce monde de parenthèses
Laisse faire l’équation
J’ai des soucis jaunes au coin
Qui attendent la cueillaison
Ah la couleur de mes soucis
Et leur odeur
Le jour où je te vis
Entrer dans ma grisaille
De cette chambre d’hôpital
Où déjà j’avais pris le rail
Pour un ailleurs
J’en ai fait un pot de van Gogh
Dans sa chambre de tournesols
Oui je mélange les pinceaux
J’ai une liberté extrême
Qui me permet de disparaître
Pour écrire ce que je veux .
Marine 19h le 19 août 19
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