Et le miracle vert de l’espoir qui perdure
J’entends brûler en bas le livre de l’espace
Celui où n’entrent pas les sillons de la rue
Une main de silence pleine de mots perdus
De ces mots qui enfancent et qui lèvent
Quand au balcon s’effondre la glycine
Quand sèche le linge des mémoires
Ce moment important à tomber dans le vide
Quand le vent des soupirs entre dans les coulures
Où bourdonne l’abeille qui obsède le temps
Nous avons pris le temps de vivre
Et nos montres mesquines
Sonnent à contresens
Vers l’ultime
Les escargots lanternent sur un chemin de roi
Laissons le temps à l’heure
De tomber dans le lac de nos émotions pures
Sur les cailloux tout bleus que le ciel a jetés
Dans les moraines des glaciers
Rien ne presse
J’ai à pleurer Prier
Me taire .
Marine 24 août 19 – 7h
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