Je passe mes journées à faire des amphores
En suivant mon sentier de buis et de violettes
Je suis vêtue de noir et je glisse dans l’ombre
J’ameuble le jardin qui peuple mon visage
Quand une étrange brume se lève sur mes lèvres
Le chant bouleversant de la pluie qui retombe
J’accroche mon manteau au rayon de soleil
J’écris sur le silence et la nuit et l’extase
Mon chat chante ses fredons ses miaulis ses ronrons
L’eau de la baie est pleine de knerrirs de drakkars
Je ne vois pas ce que tu dis
Je me bats contre les épées les rames et les haches
Pourquoi quand où comment
Une morte errante majestueuse et lente
Au sourire plein de chagrin
Monte sur la falaise
Et son ombre est collée au mur de la falaise
Jadis les chevaux étaient libres
Et je vais sangloter dans l’ombre souveraine .
9h le 20 juillet de cette année terrible où...
Il y eut plein de morts dans le journal du soir
Marine
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