mardi 10 novembre 2020
l’air de la fugue
Après avoir joué
De la fugue de Bach
Elle aurait bien voulu
De la fille de l’air
De la flûte de l’herbe
De celle qui flotille
Dans les ruisseaux humains
Qui s’insinue dans les parages
Quand le destin nous fait barrage
Les arts la tenaient ferme
Une tour sans ivoire en berne
Sur un morne noir de poterne
Au-dessus des danses joyeuses
Des libations au creux des yeuses
Elle avait bu tous les délices
Dans les jardins de haute lice
Regardant s’esbaudir la foule
De ses enfants sujets de houle
Elle s’élança comme un boulet
Dans les douves du castelet .
9h le 15 juillet 2019
Le morne : une colline
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