ah Pierre tu es mon sauveur et mon Dieu
dans de verts pâturages tu me fais promener
je cherchais justement la déchetterie pour les rameaux pourris, les feuilles
sèches, les emballages, les cartons, les bouteilles à la mer, les épluchures ,
les dandelions,, les fruits surs, les froissusures, j’en ai plein le salon,
sans parler des samskaras des karmas et autres hérissures, ouf je viens déposer
à tes pieds le poids de mes factures mes élans spontanés, mes commissures, mes
étranglés et je tape à mesure pour ne pas censurer !
oh quel miracle j’ai pour toi une cotte de faille, une armature, des cnémides
assurées, des gants blancs de ma loge, un tablier de forge, un heaume en airain
et je te paierai es espèces très bûchantes avec un sot de sire
d’avance je te loue, je te fais le préfet de cette domaniale où courent
sangliers plurielles, prédateurs de tout poil, où le ru asséché de nos larmes
dérisoires se rue vers l’oasis promise dans le Livre .
St Pierre donnez-moi la clé que je vienne ici méditer en conscience, sans
méfiance et déposer mes réflexions de cabinet dont vous êtes le Grand Maître.
Je porte l’anneau à l’oreille et vous adoube de ma griffe de mon équerre et mon
compas .
Je suis La Marinette, boussole des marins perdus dans des récifs corollaires,
abyssaux et certains, si j’abuse mais non vous avez je présume un recyclage
écologique, une éolienne pour en effet aérer les esprits échauffés .
Veuillez croire Seigneur, révérence parler, à la valeur de mes ors durs .
Violette offensée, fanée, courbée et torturée trônant sur son fumier
plein de verts bousiers qui, tout comme Sisyphe, s’acharnent à rouler en haut
du frontispice leur pelote de nerfs, de rognures, de vers, de solitude, de
désespoir sans jamais ouïr quelque magnanime
sauveur au bord du précipice .
Que Midas dans sa grande bonté vous ablutionne, vous oigne vous soigne vous
sacralise vous déifise amen amen amen
22 juillet 19
oh quelle merveilleuse écrivaine cette Marinette qui jette à la déchette ce qu'elle a de plus beau
RépondreSupprimerheureusement saint ada was here et ramassa les miettes du compost et quand elle revit dans un beau cadre neuf toutes ses armoiries, elle en fut sous le choc
est-ce moi ? qui écris de si merveilleuses choses ?
et elle remercia l'ange tombé du ciel qui savait où trouver le meilleur de sa prose .
Oui, c’est vous Marinette, à l’écriture si singulière ;-)
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