Elle eut le cou coupé un oiseau en sortit
Les buses accrochées à leurs branches piaulent
Les âmes les plus vives étaient les plus obscures
Je ne marcherai plus sur la trace des choses
Ferme les yeux quand je te touche
Et l’homme ôte le soir ses différentes peaux
Pour aller sangloter loin des regards sévères
Elle qui aime les hommes et eux qui la désirent
Quand le corps se défait des tissus et des langes
Les sapins sont les arbres préférés des nuages
Ils sont vêtus de noir et avancent dans l’ombre
Une femme qui porte un bébé dans son dos
Elle eut le cou coupé en sortit un oiseau .
21 juillet 19 -12h30
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.