L’atoll cérébelleux

Et de mes rangers efficaces
J’écrase les neutrinos déchus
Où dans ce dédale icarien
Je hèle à cri perdu Ariana
Dont le fil a brûlé lors du coupe-circuit
Qui ébrasa le fond de ton petit lac vert
D’où j’épuisaille encor quelque menu fretin
A bouchette anhélante resté au fond du trou
Englué dans la vase de ton limon bourbeux
D’où s’érigent des joncs qui te tiennent debout
L’atoll du cercle dur où sèchent les coraux
Bouillonne sulfureux dans des corps caverneux
Qui happent au passage de pâles parpaillots
Surgis de ce naufrage
Et je rame à bras mous comme les tentacules
Des poulpes imbéciles qui étouffent et sangsuent
Les reliefs du destin qui t’échoua un jour
Sur la plage isolante du départ sans recours
Tu es gagnant du tour en restant dans la frange
A regarder tourner les étranges vélos
Qui ne connaissent pas ce voyage oublieux
Qui remise à l’ehcard les non-règlementaux
Te voilà pacifié dans ta bulle savante
Qui irise mes yeux et qui opacifie
Ceux
Des cataractériels curieux
Qui mirent au hublot la ronde des fadas
Qui gagnent au loto de la vie à trépas.
                               
  Marine le 18/12/18