Il va falloir ranger
Je suis un réfugié
Disais tu en ces temps
Et les jours empilés
Ont posé sur le lit
Les embarrassements
Les prévisions les restes
Les choses ressorties
Et en effet la chambre
Ressemble à un camion
De déménagement
Tu as migré ailleurs
Aux terres inconnues
Où ton esprit perdu
Ne se retrouve plus
J’ai beau crier allô
Tu n’entends que le son
De tes ruminements
Du passé révolu
Mets ton chapeau
Et nous irons marcher
Le long des chemins blonds.
Marine 28 mai 19
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