Tu mets des clous à mes oreilles
Des oripeaux à mes enfants
Des couvrantes à mes dromadaires
Et nous partons en caravane
Les agneaux portent des bélières
Les yacks de gros sabots de bois
Les hommes ont le regard fier
Je prépare le thé au tchaÏ
Nous allons par le Ténéré
Et par tous les déserts du monde
Chercher le rien pour voyager
Paître nos têtes de cheptel
Nomadie est notre patrie
Un sol mouvant sous nos sandales
Un horizon plein d’utopies
Nous jouons de la calebasse
Les bébés naissent en couleurs
Les joues rouges comme l’amour
Et courent avec les brebis
Et tètent le lait de chamelle
Galettes cuisent sur le feu
Le froid tombe Rentrons en ronde
Dormir autour De nos aïeux .
Marine 20 mai 19
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