La nitro-glycérine dont je suis investie
Est une force intime en poésie
Celle qui fait éclater les rochers
Découvrir le central minerai
Eclabousser l’éther des éclats
De diamant de charbon de mica
Laisser à découvert les entrailles
De la terre et du soi
C’est un soulèvement de l’écorce factice
Où l’on aplanit tout
Et le bouillonnement
Bloqué à l’intérieur
Finit par exulter
Sa flamboyance
Son ardeur
Posez lampes et piolets
Le ventre de la terre
Saigne encor au soleil
Les mines découvertes
Et les chariots rouillés
Sur des strates sonores
Où personne ne fore
Forgent de délicats ouvrages
Et lancent à l’infini
Des cris si forts
Sous un ciel détoilé
L’âme des ouvriers chante encor
Ses ahans et pousse des wagons
Sur des rails oubliés
Le ventre de la terre est mort .
Marine
27 avril 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.