Nous avons tous même jeunesse
Quand nous nous prenons entre bras
Quand le matin fait grise messe
Sur les visages cauchemars
Nous sortons à peine des limbes
La réalité nous saisit
Comme dit mon ami Salus
C’est saisissant violent poignant
C’est notre déclin annoncé
Nous ne lirons plus nos poèmes
Debout dans la salle à parler
A aimer à pleurer
A chanter
Dis-moi si la Pielle ramène
Des cadavres exquis
Je sais faire les interstices
Sur le bord de mon précipice
Et je te redis haut et clair
Je t’aime mon aruspice
Qui lis à ventre ouvert .
Marine 12 mai 19 – 7 h
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