Sur l’oreiller du monde
J’entrerai dans les yeux des autres
Comme une brûlure de l’âme
Comme une vieille horloge
Qui se remet en marche
Vers la magnifique porte de la Mort
Qui s’ouvre sur le terrain vague
Où naissent les larmes de vie
Des coquelicots incendiés
Je respire si mal dans ce monde
Où le seul respirant boit de la poésie
Comme les yeux des bébés
Dans un tout petit lit
Deux clous de poésie
Derrière la cloison de riz
De la vérité
Et je rirai
Sur le chemin de mon exécution .
Marine 17 avril 2019
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