La valse lente du mourir
Dans une grange austère
Où s’éteignent flambeaux
De la fête oubliée
Et dans le ciel tout noir
Des avions font la guerre
Ma mère en robe à fleurs
Dit à mon père oui
Sur leur vélo enfoui
Dans l’ornière du pré
Et chacun de partir
A la ferme prochaine
Gagner trois sous de sueur
Pour nourrir leur enfant
J’aime tant le grenier
Où je naquis un jour
Dans des langes cousus
D’une main ouvrière
Et ce petit pillou
Qui
protège mes yeux
Du froid de la lumière
Et d’autres mouches bleues
Et je valse toujours
Sur le même tempo
Marine 5 mai 19
je suis saisie comme naguère laissant un brouillon dans un coin,ne reconnaissant pas mon écrit
RépondreSupprimerje me trouve enfin passionnante dans la forme et le contenu
d'autant que c'est mon histoire vécue
merci Aubépin