il est vraiment magnifique ton monde
sumérien plein de pluies
mais si fin si donné
si pâti en silence
simplement sur un chemin sans but
comme on lance
les dés dans un trivial pursuit
tes mots si sourds brillent à mon absence
et quand tu pris ma plume il y a juste un an
sais-tu qu’en mon désert je vis un oued jaillir
et un petit palmier me sortir de ce noir
il n’y aura pas de reprise
mais j’ai enfin compris
que l’absurde raison
devient un rythme vie
je me lève je regarde
les acacias blooming
et leur frémissement
et j’entends leur odeur où je vais promenant
sans en attendre rien
j’arrive à l’endroit où tu garas
je dis salut et je reviens
oui c’est une injustice
on ne prend pas le temps de lire et de voir ce que tu peux sentir
nous en sommes tous là
mais ton écho résonne loin en moi
sois heureux d’être lu par ceux qui voient
serais-tu plus heureux si cent te jetaient des bravos
te prenaient pour le roi
si tu devais plier à la raison commune ?
je ne crois pas
tu as bien vu que de visu cela ne passait pas entre un autre et ton moi
j’eus l’impression que chacun voulait surpasser l’autre
alors que moi je n’attendais pas des exploits seulement la présence
je ne suis pas celle que l’on convoite ni que l’on cherche à épater
les exploits des uns et des autres ne me touchent pas
ce qui me touche c’est leur humanité non la gloire
console-toi je ne suis qu’un exemple mais tout un chacun n’entre pas dans mon
antre
je n’ai pas aimé ton ami le grand chantre qui me fit une démonstration
je ne reçois que les gens simples
et vrais et s’ils sont illettrés que m’importe,
ils ont du cœur la chaleur de la main et
me parlent vraiment et m’écoutent
mai 19
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