Mortel ennui de la constellationllation
Le vent moisi des cryptes
Où volent lentement
Les dévoreuses d’âmes
Passe dans le sommeil
Et frôle doucement
Les cheveux algues brunes
Des littorines en deuil
Et le crâne du monde
Sous calotte polaire
Expulse vers le ciel
Un panache chuintant
Où l’océan palpite
Quand lévite
Le ventre des baleines
Et les yeux de l’oiseau
Pendu à une branche
S’envolent de l’orbite
Vers les charmantes berges
D’un Nil plus qu’intimiste
Alors comme un veilleur
Dans un jardin calcaire
Mon poste de vigie s’éteint.
Marine
5 décembre 2015
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