Des yeux de Delft
Elle avait
Des yeux de Delft
En faïence
Comme une poupée de porcelaine
Et qu’as-tu fait alors
Tu lui as dit Vermeer
Elle a pris son pinceau
Et tu te crus au ciel
Mais le ciel était gris
Comme à Ostende
Et comme partout
Alors comme un cheval perdu
Tu galopas sur la plage d’Ostende
Poursuivant ta chimère
Luttant avec la mer
Et l’envie de t’y perdre
Mais le bleu devint noir
Et comme chacun de moi
Tu pris peur
Et repris
Ce chemin gris
Qu’on appelle
La Vie.
Marine
19 avril 2014-
pour toi Paul
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.