Mon cellulaire
Mon geôlier
Celui qui tient la clé
Celui que je hèle
Par le judas
Qui a enfumé mon cœur
Dans ses bras
Avec sa
tasse à petit cœur
Avec ses poèmes de torture
Et ses images
Il ouvre la cage
Tous les ans
Quand le vent d’horizon
Siffle corne de brume
Dans son micro courrier
Et je vois une barbe
Une voix un sourire
Et mon cœur choit
Il me dit des poèmes
De lui de moi
De nous
Et je ne veux pas qu’il raccroche
Je m’accroche
Tout est pareil
Chez lui
Chez moi
Nous ne vieillissons pas
Un ami est un autre moi
Il ne s’encrante pas
Il n’est pas de famille
Il n’est pas de banal
Il est
Et ma vie s’illumine.
A toi .
Marine
24 juillet 2016
16h
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