Tu toucheras ma main
Il dit
Tu toucheras ma main
Et ce mot souverain
Lui redonna des forces
Elle ensombra sa main
Au fond de sa poitrine
A gauche
Elle n’entend plus les cris
Des corneilles jalouses
Qui hurlent dans le temps
Elle sait que cet homme
Entretient dans son cœur
Sa subtile pudeur
Cachée sous la virgule
Et lui connaît aussi
Sa méchante douceur
Sa finesse douleur
Il aime sa poète
Elle aime son Caïn
Et toutes les grimaces
Des donzelles en rut
Ne prennent nulle place
A son sentiment brut
Il est au fond du puits
Dont elle tire la corde
Elle est au bord du temps
Dont il sonne l’horloge.
Marine
11 juin 2011
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