La bufflonne
Je me tricote des souvenirs
De ma voix douce de lait tiède
Et des gouttes acides de la mélancolie
J’aimerais être loin de moi
Et m’écrire une longue lettre
Car l’amour repose de soi
J’attends comme bufflonne sous la pluie
Sans oser tordre le destin
Buée sous la paupière
Ton sourire s’ouvrirait comme un rideau
Dans un silence de clairière
Et je tremperais mes lèvres au bonheur
J’éprouve le manque jusqu’au bout
Comme un écureuil endormi
Dans son passé inachevé
Et les mots blanchiront
Jusqu’au silence
De l’oubli
Mais laisse-moi finir mon rêve
Dans la boucle de tes petits bruits.
Marine
28 juillet 2012
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