Le pangolin
Un hoquet décalé à la rime
Quelque grand mot pioché
Dans des livres intimes
Et derrière discrète
La douleur enfantine
La voix comme étouffée
D’encrieur de famine
Et d’une force digne
De pangolin tranquille
J’entends encor tes larmes
Qui chantonnent
Une arrière-berceuse
Sans la figure aimée
Sur le berceau penchée
Et je te vois partir
La tortue sur le dos
Le crayon à la poche
Sous la feuille cyprès
Et je te tiens la main.
Marine 7 juillet 2016
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