Rappel de
supplique
Heureux qui
savourez la cuisine des anges
Et qui, près
du Seigneur, trônez au cœur des Cieux,
N’avez-vous
entendu mon très dévotieux
Sonnet riche
d’espoir- autant que de louanges ?
L’attente
mortifie- On se dit : « Tu déranges,
Un appel
trop fervent les rend suspicieux,
Ou bien ton
désarroi n’est-il rien à leurs yeux
Qu’un
caprice d’enfant qui braille dans ses langes ! »
-Peut-être
d’un pécheur même vous vous riez…
(mais, quand
on est courtois, on fait suite aux courriers ! ) ;
Ô, je veux
bien porter la haire, le cilice,
Aller
pèleriner, à genoux, à Sion !
Cependant il
faut à ma désolation
Répondre !
Le Silence est un pire supplice .
23/11/17
Alain Auriat
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