Orsay
Où jadis je dansai
Avec les godillots
De nos soldats permis
L’heure tourne là-haut
Tandis que meurent au mur
Les peintres d’autrefois
Celle qui vient prenante
La vie des regardants
Aux pieds inégalés
Et qui arpentent
Et au bouquet verni
Je préfère le mien
Terni
Sur ma table luisante
Moi je vais au musée
Pour regarder les gens
Les reconnaître
Voir en eux Olympia
Ou Camille Claudel
Et je vois
De pauvres vies latentes
Qui font semblant
Leurs bijoux scintillant
Et les hommes martiaux
Pleurent devant
Les femmes mortes
Des tableaux.
19/9/03/17h30
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