Fatal été
- Sonnet d'été pour M.L-
Marine, ah ! Marine !… une
catastrophe :
Cette clé qui devait, pleine de tes
écrits,
M’assurer la lecture et l’heur de
tous tes cris,
N’est qu’un étui vide ! Et rien -
nulle strophe,
Pas un vers! pas un mot, le néant !
Moi – Christophe -
J’en hurle à la mort ! Mais toi, ne
souris
Pas ! Rends-moi l’espoir qu’ainsi tu
m’as pris,
Comme aux gens bleus de froid la
pauvre et simple étoffe…
Je croyais tenir quelque pomme d’or,
Je vois, loin, là-bas, avec messidor,
Disparaître les crins sacrés, où tu
t’agrippes,
De Pégase, avec ta muse à cheval,
Amazone à cru sur le bord du Val.
- l’Hespéride, en fuyant, m’arrache
un peu les tripes…
salus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.