lundi 26 février 2024

fatal été

 

Fatal été

 

- Sonnet d'été pour M.L-

 

Marine, ah ! Marine !… une catastrophe :

Cette clé qui devait, pleine de tes écrits,

M’assurer la lecture et l’heur de tous tes cris,

N’est qu’un étui vide ! Et rien - nulle strophe,

 

Pas un vers! pas un mot, le néant ! Moi – Christophe -

J’en hurle à la mort ! Mais toi, ne souris

Pas ! Rends-moi l’espoir qu’ainsi tu m’as pris,

Comme aux gens bleus de froid la pauvre et simple étoffe…

 

Je croyais tenir quelque pomme d’or,

Je vois, loin, là-bas, avec messidor,

Disparaître les crins sacrés, où tu t’agrippes,

 

De Pégase, avec ta muse à cheval,

Amazone à cru sur le bord du Val.

- l’Hespéride, en fuyant, m’arrache un peu les tripes…

salus

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