Il
faut bien parler vrai
Je
suis de ceux qui souffrent de silence
Je
vis avec moi sans arrêt
Je
vous jure que si tu pleures
C’est
que mon cœur est trop serré
Et
tout le poids du monde
Ecrase
mes rêves d’enfant
Les
piétine les jette aux hyènes
Et
sous mon regard insipide
Grondent
des ouragans mortels
Je
ne dormirai tranquille
Qu’après
ma mort
Et
encore je n’en sais rien
Je
me diogénise
Je
me jérémise
Je
me sens Job sur mon fumier
Je
suis née dans un grenier
J’ai
dormi à la cave
Et
je reste pendue en l’air
Attendant
que la corde casse
Hanging
6
août 2011
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