Combats
embryonnaires ‘james)
J'ai
pris ma lampe torche
Vu
ta lueur d'esprit vif et passager
À
l'heure confinée
L'amour
a déserté mes œuvres
Et
rejoindra ta glyptique
Suspendue
entre tes seins
À
la courbure fiévreuse
Et
sur ton champ libéré
De
la chair du cœur
Le
vaisseau reste en surface
Écrire
La
tête hors de l'eau
Et
là
Écarlate
Tu
seras au pied de la fontaine
Nue
*
La
vie a besoin de larmes pour s'épanouir
Et
de galets pour reconstruire
Sur
nos vieux os aux angles morts
Rebats
notre dernière collision
Chevelure
dans les yeux de mes vertiges
Et
sourire au visage du monde
À
découvert
Je
me perds
Les
nuits sont encore froides
Et
la lune s'assombrit
Lorsque
tu parles à mon esprit d'hier
Rebats
le château fort
*
Regarde
cette femme qui a trop bu
La
raison de son geste
Est
un miroir qu'elle a reçue
D'un
mensonge fantasmé
Toutes
ses vapeurs cloîtrées
Le
ternissent
Il
faut l'essuyer
Pour
nous libérer de son fantôme
*
Triompher
Vainqueur
ou vaincu
Peu
importe
Tout
est bleu
De
l'ecchymose au ciel
Je
passerai au verre demain
Empli
de rouge de rosé de blanc de ouate
Oui
je ne bois que le vendredi
Lorsque
Jésus marche sur l'eau plate
Et
ce n'est pas un poison d'avril
Ni
un blasphème écaillé
Le
tout arrosé sera
D'une
musique de chambre
*
Déclarer
La
guerre des mondes
Celui
d'en haut celui d'en bas
Je
suis suspendu au premier étage
Cérébral
dans mon cachot
La
lumière est vive
Le
soleil est revenu me défier la peau
Après
le froid et la pluie
Morte
ou vive
La
poésie sera toujours envie
*
Nous
sommes tous l'embryon d'une feuille blanche
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