D’une femme
C’est un cœur en trop-plein dans une main tremblante,
Un sourire exilé, c’est un regard perdu ;
C’est une voix ténue à tessiture lente
Espérant un écho vainement attendu.
C’est aussi, sous l’influx de la plume filante,
Tout un rutilement vastement épandu ;
C’est une poésie intime, ensorcelante,
La musique d’un chant non ailleurs entendu…
Cette personne-là dont la source première
Est de mélancolie et dont l’ombre est lumière,
Echouée à son corps tel en rive un galet,
Qui de longtemps me fit abandonner les armes
Et semble être âme sœur à celle de Calet :
Ne la secouez pas, elle est pleine de larmes.
A.A. février 2012
Dédié à M.L.
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