Il pleurait
Je les trouve très beaux
Mes derniers poèmes écrits
La tristesse y est magistrale
Les images dévalent sans saut
Dans l’intervalle de la moelle
Epinale des os
Mais où veux-tu que je m’en aille
J’ai signé mon arrêt de vie
J’ai pris une option de vitrail
Dans mon église d’outre-vie
Et donc j’allume les chandelles
Pour tenir mon esprit en haut
Pour savoir lorsque je t’appelle
Que tu m’entends à saute-mot
Tu entends les motets perdus
De nos duos en basse-note
Quand on vivait encor de l’autre
De son immortabilité
Mais voilà le vent a soufflé
Et nous a abattus dans l’entre
De cette forêt d’attente
Celle que nous chantions
Aux chants celtes de l’outre-Manche
Dans un accord presque parfait
Las te voici regardant
Passer les jadis qui regardent
Tandis que je suis en rade
Sur le quai gris des aurevoirs
Je suis de la source profonde
Qui nous abrita si longtemps
Où nous perdîmes les secondes
A ferrailler en guérilla
Les pardons ne suffiront pas
Devant l’ange déterminateur
A nous rendre cette candeur
Adieu mon homme bouclier
Adieu mon homme sans armure
Jette les cimeterres
Et pleure .
Marine 5h
17 septembre 2019
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