Volcan
Il a jailli
comme un geyser
De mon cratère
bouillonnant
La paisible
montagne a craqué
Et de ses
flancs découlent
Des rus de
lave rouge
D’étincelles
hurlantes
Le bouchon qui
fermait
Ma hurleur
d’enfanter
A sauté sous
le poids
De trop grande
souffrance
L’écorce s’est
fendue
Laissant
percer des rais
De lueur
incandescente
Et puis n’en
pouvant plus
J’ai laissé
éclater
Le tonnerre de
feu
Qui me brûle
intérieur
Avant que de
mourir
Je veux que le
volcan
Jette ses
mille feux
Sur ma plaine
de lave
Qui couve sa
douleur
Je veux crier
hurler
Pleurer rire
et danser
Je veux que
vous sachiez
L’insupportable
cendre
Qui tue tous
mes élans
Je ne veux pas
partir
En enterrée
grouillante
Je veux lancer
aux cieux
Les appels
inhumains
De toute ma
révolte
Je veux que le
couvercle
Des entrailles
fumantes
Saute et
s’envole en l’air
Et dise à tous
les vents
L’intenable
silence
La tête qui
éclate
Le cœur
écartelé
Le corps
écrabouillé
Alors je m’en
irai
Ouvrez-moi
donc le ventre
Je ne respire
plus
Mes yeux ont
tout subi
A l’aide au
secours
Je meurs
d’enfermement
Autopsiez-moi
vivante
Et vous verrez
le feu
Le vent
l’horreur
La beauté
l’impuissance
Je n’ai pas de
tiédeur
Tandis que je
me meurs
Attendant le
miracle.
Marine
15 novembre
2012
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