La
sultane de Saba
Elle
va route des épices
Ambre
vanille et patchouli
Dans
une longue robe verte
Et des
bijoux d’acier brûlé
Elle
traverse son jardin
Où
saignent des hibiscus roses
Quand
un homme passe et l’étreint
Dans
la chaleur de son parfum
Dans
le noir des cheveux de jais
Qui
ruissellent sur le visage
De
peau de lait et d’oranger
Dans
sa main elle tient caché
Un
petit caillou d’espérance
Qu’elle
cueillit dans les fumées
D’une
mosquée sacrifiée
Par
les instances du palais
Elle
égrène un mala de sal
Entre des
ongles affûtés
Adornés d’un rubis sanglant
Elle
va au sanctuaire d’or
Où
dort un petit enfant mort .
Marine 15 novembre 2019
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